Si l’Europe frappe la Russie, la Russie frappera l’Europe : Vladimir Poutine avertit Macron, Scholz et Starmer des conséquences d’un feu vert aux frappes sur le sol russe

Et si on jouait à “touche-touche nucléaire” ? Vladimir Poutine, dans un langage très diplomatique, vient de rappeler que frapper la Russie… c’est déclarer la guerre. Reste à savoir si Paris, Berlin et Londres comprennent vraiment ce que cela implique.

Le ton est monté d’un cran. Ou plutôt, le ton a pris l’ascenseur direction “dernier étage avant Armageddon”. Dans une déclaration faite le 28 mai 2025, Vladimir Poutine a clairement mis en garde Emmanuel Macron, Olaf Scholz (par l’intermédiaire de Friedrich Merz) et Keir Starmer contre toute autorisation donnée à l’Ukraine d’utiliser des armes occidentales pour frapper le territoire russe.

« Si cette décision est prise, cela signifiera rien d’autre qu’une participation directe des pays de l’OTAN dans la guerre contre la Russie. »

Voilà, c’est dit. Froidement, sans détour, mais avec un calme glacial qui ferait passer les hivers sibériens pour une douce soirée d’été. Selon Poutine, si les armes françaises, allemandes ou britanniques sont utilisées par Kyiv pour frapper la Russie au-delà du front ukrainien, alors ces pays seront considérés comme partie prenante du conflit.

Une escalade prévisible… et dangereusement banalisée

On pourrait croire à une nouvelle sortie théâtrale de Vladimir Poutine pour impressionner les chancelleries occidentales. Mais cette fois, le président russe ne joue pas aux échecs : il parle missiles.

« Nous prendrons des décisions appropriées, en fonction des menaces qui seront créées pour nous. »

Traduction : Moscou se réserve le droit de frapper en retour. Et pas symboliquement. Le Kremlin a toujours laissé planer le doute sur les “lignes rouges”. Là, il les a tracées au marqueur rouge sang : le territoire russe est intouchable. Toute frappe occidentale directe ou par procuration sur le sol russe équivaut, selon lui, à une déclaration de guerre formelle.

Macron, Starmer, Merz : les apprentis sorciers de la diplomatie ?

C’est dans ce contexte que certains dirigeants occidentaux envisagent de plus en plus ouvertement de lever les restrictions sur l’usage de leurs armes par Kyiv. Emmanuel Macron, toujours avide d’un leadership européen martial, n’a pas exclu l’idée. Friedrich Merz, en Allemagne, fait pression dans le même sens. Quant à Keir Starmer, il joue la partition atlantiste avec un zèle bien britannique.

Mais ont-ils bien mesuré les conséquences de cette stratégie ? Croient-ils sérieusement que la Russie n’osera pas répondre ? La logique de l’extension du conflit est désormais sur la table, servie froide, en entrée, plat et dessert.

L’OTAN dans la ligne de mire… ou dans le déni ?

Officiellement, l’OTAN n’est toujours pas en guerre contre la Russie. Un doux euphémisme au vu des milliards d’aides militaires, des formations fournies, et des conseils stratégiques permanents. Mais frapper la Russie avec des missiles occidentaux signifierait franchir un seuil historique.

Et ce n’est pas qu’une affaire de perception. La Russie dispose encore de l’option nucléaire tactique. Et elle le rappelle à chaque hausse de température géopolitique. Ce qui était impensable il y a deux ans devient aujourd’hui une hypothèse discutée à voix haute par des généraux… et des stratèges d’estrade.

La paix ? Un mot interdit dans les chancelleries ?

Face à cet avertissement, que font nos dirigeants ? Ils haussent les épaules, parlent de « dissuasion » ou de « soutien à l’Ukraine jusqu’à la victoire ». Une victoire dont on ne sait plus très bien ce qu’elle signifie, à part celle du complexe militaro-industriel occidental, ravi de voir ses dividendes grimper en flèche.

Conclusion provisoire : L’Histoire ne bégaie pas, elle répète en stéréo. En 1914, l’Europe a glissé dans la guerre comme on glisse sur une savonnette. En 2025, elle fonce les deux pieds dedans… tout en assurant vouloir éviter l’escalade. Et pendant ce temps, Poutine prévient : frappez Moscou, et attendez-vous à recevoir. L’équation est claire. Reste à savoir si nos dirigeants savent encore résoudre autre chose que des équations de communication.

Foire Aux Questions

➡️ Que veut dire Poutine quand il parle de “changement de la nature du conflit” ?
Cela signifie que la Russie ne verrait plus la guerre comme un conflit localisé avec l’Ukraine, mais comme une guerre directe avec les pays de l’OTAN qui frapperaient son territoire.

➡️ Est-ce que la Russie a déjà été frappée avec des armes occidentales ?
Officiellement non sur son sol propre (hors Crimée et zones contestées). C’est justement ce seuil que Moscou considère comme inacceptable.

➡️ Macron, Merz et Starmer ont-ils autorisé de telles frappes ?
Pas encore, mais ils ont ouvertement évoqué la possibilité, ce qui suffit à mettre le Kremlin en alerte maximale.

➡️ Que risquent les pays européens s’ils franchissent ce cap ?
Une escalade militaire avec la Russie, potentiellement sur leur propre territoire, voire une extension du conflit à toute l’Europe.

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