En 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence, annonçait avec assurance qu’il réaliserait 60 milliards d’euros d’économies par an sur cinq ans, visant à réduire significativement la dette publique française. Nous sommes en 2025, et la réalité est tout autre : la dette publique a atteint des sommets vertigineux, dépassant les 3 500 milliards d’euros. Que s’est-il passé ? Analyse d’une promesse non tenue et de ses répercussions.
Regardez attentivement les mensonges de Macron.
— Et La Fille (@Lidbdemocra_d) March 16, 2025
En 2017, Macron a déclaré qu'il pourrait économiser 60 milliards d'euros par an pendant 5 ans.
Mais d'ici 2025, la dette de la France a dépassé 3500 milliards d'euros!!! pic.twitter.com/SN6uAGb48c
Les promesses de 2017 : une ambition non réalisée
En février 2017, Emmanuel Macron dévoilait son programme économique, promettant des économies substantielles pour redresser les finances publiques. Selon ses déclarations, ces économies devaient provenir principalement de :
- Réduction des dépenses publiques : une baisse de trois points de pourcentage du ratio des dépenses publiques par rapport au PIB, représentant environ 60 milliards d’euros sur le quinquennat.
- Diminution de la masse salariale de l’État : notamment par la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
- Rationalisation des dotations aux collectivités locales : visant à encourager une gestion plus efficiente des ressources.
Cependant, ces objectifs ambitieux n’ont pas été atteints. Plusieurs facteurs ont contribué à cet échec :
- Dépenses imprévues : des crises successives, telles que la pandémie de COVID-19, ont nécessité des dépenses publiques massives pour soutenir l’économie et le système de santé.
- Les dépenses de fonctionnement qui ont grimpé de plus de 20%
- Manque de réformes structurelles : les réformes annoncées, notamment la réduction du nombre de fonctionnaires, n’ont pas été mises en œuvre ou ont été partiellement appliquées.
- Croissance économique insuffisante : la croissance du PIB n’a pas été au rendez-vous, limitant les recettes fiscales et aggravant le déficit.
La situation en 2025 : une dette hors de contrôle
En 2025, la dette publique française a atteint un niveau historique, dépassant les 3 500 milliards d’euros, soit plus de 115 % du PIB. Cette situation alarmante s’explique par :
- Accumulation des déficits : chaque année, les dépenses publiques ont continué de dépasser les recettes, creusant davantage la dette.
- Augmentation des charges d’intérêt : avec la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers, le coût du service de la dette a explosé, absorbant une part croissante du budget de l’État.
- Absence de mesures correctives : malgré les alertes répétées des institutions financières et des partenaires européens, aucune politique budgétaire rigoureuse n’a été mise en place pour inverser la tendance.
Conséquences pour les citoyens et l’économie
L’augmentation incontrôlée de la dette publique a des répercussions directes sur les citoyens et l’économie française :
- Hausse de la fiscalité : pour financer la dette, le gouvernement a été contraint d’augmenter les impôts, notamment sur les entreprises et les ménages aisés.
- Réduction des services publics : les dépenses consacrées aux services publics essentiels, tels que la santé, l’éducation et la sécurité, ont été réduites, affectant la qualité des prestations offertes aux citoyens.
- Perte de confiance des investisseurs : la situation financière précaire de la France a conduit à une augmentation des taux d’intérêt exigés par les investisseurs, rendant le financement de la dette encore plus coûteux.
- Pression des institutions européennes : la France fait face à des pressions accrues de la part de ses partenaires européens pour mettre en œuvre des réformes structurelles et rétablir l’équilibre budgétaire.
Conclusion : La gestion Macron, un naufrage économique
En 2017, Emmanuel Macron promettait 60 milliards d’économies par an. En 2025, la dette publique dépasse 3 500 milliards d’euros. Non seulement les économies annoncées n’ont jamais eu lieu, mais la gestion budgétaire du pays s’est enfoncée dans un cercle vicieux de dépenses incontrôlées, d’endettement massif et de hausses d’impôts déguisées.
Au final, qui paie la facture ? Les contribuables, toujours plus taxés, toujours moins servis. Et pendant que l’État continue à creuser la dette, les services publics se dégradent, la pression fiscale augmente et la confiance en l’avenir s’érode. Macron voulait une « start-up nation » ? Il a surtout bâti une entreprise en faillite… sur le dos des Français.