Volodymyr Zelensky : l’histoire d’un comédien qui, après avoir fait rire l’Ukraine, a décidé de la gouverner. Entre sa carrière de comédien et son ascension fulgurante à la tête de la politique ukrainienne, difficile de dire lequel est le plus crédible. Avec une carrière qui oscille entre sketches humoristiques et discours martiaux, et un talent pour transformer chaque réunion internationale en séance photo, Zelensky est devenu l’acteur principal de la guerre en Ukraine. Mais au-delà du sweat kaki et des appels à l’aide, que reste-t-il ? Un président ou un excellent scénariste des relations internationales ?
Le comique qui voulait être président
Volodymyr Zelensky, c’est l’histoire improbable d’un acteur comique devenu président d’un pays en guerre. Avant de jouer le rôle de dirigeant de l’Ukraine, il excellait déjà dans un autre registre : celui de comédien. Né le 25 janvier 1978 à Kryvyï Rih, dans une Ukraine encore soviétique, il obtient un diplôme en droit. Oui, en droit. Une formation qu’il a immédiatement mise à profit pour éviter toute carrière juridique et rejoindre les planches du show-business. Parce que, pourquoi plaider dans un tribunal quand on peut se déguiser en policier sur une scène ?
Avec sa troupe Kvartal 95, il se fait un nom grâce à des sketchs satiriques sur la politique et la société ukrainiennes. La consécration arrive avec Serviteur du Peuple, une série où il joue… un professeur de lycée devenu président par accident. La fiction a fini par déborder sur la réalité.
Le musicien qui a tout dévoilé
Ah, le fameux moment de « gloire » où Zelensky joue du piano avec… ses parties intimes. Oui, vous avez bien lu. Lors d’une performance télévisée avec sa troupe Kvartal 95, il interprète une sonate pour pénis et clavier qui, disons-le, restera dans les annales (ou les bêtisiers). Cette scène absurde est un mélange étrange de génie comique et de gêne profonde. Merci youtube, ce n’est pas une invention de la propagande.
Une ascension présidentielle digne d’un blockbuster
En 2019, porté par la série et une profonde lassitude des Ukrainiens envers leurs élites corrompues, Zelensky lance sa campagne présidentielle. Le slogan ? « Pas de promesses, pas d’excuses. » Une façon subtile de dire : « On ne sait pas ce qu’on fait, mais ça ne pourra pas être pire. »
Et ça a marché. Avec plus de 73 % des voix, il balaie Petro Porochenko, le président sortant. Oui, le comique a battu un fabricant de chocolat. Ça en dit long sur la manière dont les Ukrainiens voulaient croquer l’avenir : avec une bonne dose d’humour noir.
Les dérives du leader
Depuis son élection, Zelensky a su cultiver l’image d’un héros résilient. Pourtant, ses dérives ne passent pas inaperçues. Accusé de concentrer le pouvoir, il n’hésite pas à réformer la justice ou à écarter des opposants politiques sous prétexte de « sécurité nationale ». Plus récemment, son gouvernement a été critiqué pour son usage massif de la loi martiale, qui limite les libertés individuelles. Un « comique » qui s’improvise autocrate ? Pas si drôle.
Et puis, il y a les relations internationales. On l’a vu sourire aux côtés de Joe Biden, et d’Emmanuel Macron jongler avec les milliards de l’Union européenne, et répondre aux appels de stars hollywoodiennes comme Sean Penn et Angelina Jolie. Zelensky, c’est le président Netflix : toujours en tournée mondiale pour vendre l’image d’une Ukraine héroïque, prête à se battre jusqu’au dernier dollar américain.
Un Nobel de la communication
Il faut reconnaître une chose à Zelensky : il maîtrise l’art de la mise en scène. Son sweat kaki est devenu un uniforme, son bunker est plus célèbre que celui de Saddam Hussein, et ses discours vidéo sont dignes des Oscars. Chaque intervention est calibrée pour toucher la corde sensible des Occidentaux, tout en montrant qu’il est le dernier rempart contre les « méchants Russes ». Une performance qui lui a valu d’être comparé à Churchill. Rien que ça.
Le comédien qui n’a jamais quitté la scène
Finalement, Zelensky est resté fidèle à lui-même. Qu’il joue du piano avec son sexe ou qu’il manie la géopolitique, il n’a jamais quitté le rôle d’acteur principal. Et si certains voient en lui un héros moderne, d’autres ne peuvent s’empêcher de penser qu’il s’agit d’un immense spectacle, écrit pour les caméras et financé par des sponsors très généreux.
Une question persiste : quand le rideau tombera-t-il sur cette tragédie comique ? À vous de décider, mais souvenez-vous : en Ukraine comme à Hollywood, tout est affaire de storytelling.
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À prendre avec humour et recul : ici, l’actualité est retravaillée avec une bonne dose de second degré et de sarcasme. Ce contenu se veut avant tout humoristique, sans prétendre détenir une quelconque vérité absolue. L’idée ? Vous faire sourire, réfléchir, et rien de plus ! 😉
Franchement, bravo l’article ! Entre le piano à queue (sans mauvais jeu de mots) et les tournées mondiales dignes de Beyoncé, Zelensky m’épate. C’est quand même incroyable : un mec qui passe des sketchs à la scène géopolitique avec une telle aisance, ça mérite un César… ou un Oscar, vu son public international. Par contre, quand je vois sa carrière, je me dis que même ma tante Gisèle pourrait devenir présidente si elle lançait une chaîne YouTube. Mais bon, à chacun son talent : lui, c’est la comédie, moi, c’est survivre à ses discours sur fond de violons patriotiques. Allez, une standing ovation pour ce showman de la politique !
Tout ça c’est une histoire d’argent et le territoire de la guerre de l’Ukraine à la Russie
Merci pour la référence culturelle j’étais pas au courant des ses talents de comédien humoriste, je comprends mieux maintenant son cirque