C’est officiel, les vaches françaises sont dans le viseur. Selon la Cour des comptes, elles seraient trop nombreuses, trop méthanogènes, et donc trop gênantes pour les objectifs climatiques de la France. Résultat : une proposition choc pour réduire drastiquement le cheptel bovin. Les écolos applaudissent, les éleveurs s’étouffent, et nous, on se demande… qui est vraiment le plus méthane-gène dans l’histoire ?
Les vaches, ces terroristes climatiques
Pourquoi la Cour des comptes veut-elle réduire le cheptel bovin ?
Le rapport est clair : avec 17 millions de bêtes, la France est championne d’Europe de la viande bovine et deuxième productrice de lait. Mais voilà, nos amies à quatre pattes rotent du méthane, un gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO2. En gros, chaque meuglement est une insulte à l’accord de Paris.
La Cour des comptes n’y va pas de main morte : pour réduire les émissions, il faut « piloter » la diminution du cheptel. En clair, faire disparaître des vaches. Et pas qu’un peu : passer de 17 millions aujourd’hui à 13,5 millions d’ici 2050. Parce que bon, c’est bien joli les prairies bucoliques, mais si c’est pour nous cuire la planète…
Une stratégie qui sent l’import
Réduire le cheptel, c’est bien. Mais avez-vous remarqué qu’un quart de notre viande bovine est déjà importé ? En clair, moins de vaches en France, mais plus de bœuf argentin ou brésilien dans nos assiettes,transporté à grand renfort de kérosène. Ah, le libre-échange a encore de beaux jours devant lui ! Bravo l’empreinte carbone ! On déplace le problème, mais on garde le steak.
Les éleveurs en colère : « Touchez pas à nos meuglements ! »
Du côté des agriculteurs, c’est l’explosion. On parle de métiers déjà à bout, de revenus faméliques, et d’un État qui préfère compter les bouses plutôt que régler le déficit public. La Fédération nationale bovine écrit carrément à la Première ministre pour lui demander si elle compte un jour défendre nos paysans ou juste les envoyer brouter ailleurs.
Et puis, il y a l’argument du patrimoine. Qui n’a jamais rêvé d’un paysage français sans ces belles vaches blondes d’Aquitaine ou ces robustes Charolaises ? Un vrai désastre esthétique. Pauvre Marguerite, ses jours sont comptés ! Après tout, les champs sans vaches, c’est un peu comme le vin sans raisin : une hérésie.
Les écologistes exultent : « Moins de vaches, plus d’air pur ! »
Chez Europe-Écologie Les Verts, c’est le moment de sortir les confettis. La recommandation de la Cour des comptes, c’est Noël avant l’heure. Benoît Biteau, paysan et eurodéputé EELV, voit dans cette mesure un « impératif climatique ». Et tant pis si la viande rouge devient un luxe réservé aux bobos des centres-villes.
Leur logique est simple : moins de vaches, moins de méthane, moins de réchauffement… et surtout moins de viande de France. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas enchaîner avec une interdiction des barbecues, symboles de virilité pour Sandrine Rousseau ? On respira mieux… jusqu’à la prochaine interdiction.
Innovation ou capitulation ?
Les éleveurs, eux, croient encore aux miracles scientifiques : additifs alimentaires pour réduire les rots, nouvelles méthodes d’élevage… Pourquoi détruire un secteur entier quand on peut investir dans des solutions ? Mais non, visiblement, innover, c’est trop compliqué. Il vaut mieux réduire, couper, tailler.
Conclusion : bientôt des vaches en voie de disparition ?
La France, pays des 1000 fromages, pourrait devenir celui des 1000 compromis climatiques. Moins de vaches pour sauver la planète, c’est peut-être une idée courageuse, mais surtout une pilule amère pour les éleveurs.
Alors, Français, prêts à dire adieu à vos côtes de bœuf du dimanche ? Ou à troquer votre raclette contre une version vegan ? Les commentaires sont ouverts, mais faites vite : bientôt, il faudra les réduire aussi pour baisser notre empreinte numérique.
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Source :
- Radio France : La Cour des comptes préconise de baisser le nombre de bovins en France pour réduire l’empreinte carbone
📝 Cet article propose un regard critique, décalé et explicatif sur l’actualité politique. Il vise à décrypter les faits et leurs enjeux avec clarté.
Pas grave l’Union européenne est en voie d’accepter la viande synthétique, ils veulent vraiment nous faire manger de la merde