Ah, Elisabeth Borne… notre technocrate nationale, qui redéfinit l’art de la politique à la française. En déclarant avec aplomb : « Je ne crois pas qu’on attende d’un ministre qu’il soit un spécialiste de ses sujets », elle a signé un chef-d’œuvre de lapsus révélateur. Une phrase qui, soyons honnêtes, mérite une place dans le dictionnaire à « incompétence politique française ».
Imaginez un instant : un pilote d’avion qui dit, micro en main, « Je ne crois pas qu’on attende de moi que je sache piloter » ou un chirurgien qui lance en pleine opération, « Les bistouris, c’est surfait, non ? ». Et pourtant, dans la grande comédie de l’État, tout passe crème, surtout quand le spectateur, alias le contribuable, est trop occupé à chercher du beurre à prix raisonnable pour s’indigner.
Pour approfondir la grande épopée de la transparence ministérielle (ou son absence), ne manquez pas cet article savamment intitulé Responsabilité ministérielle, gouvernance démocratique et vérification juricomptable. Un vrai thriller pour les amateurs de jargon politico-administratif !
Ministre de l’Éducation, mais pas de la compétence personnelle
La déclaration de Borne met en lumière une nouvelle tendance : la politique sans expertise. Un peu comme si un professeur de mathématiques décidait que 2 + 2 pouvait faire 5, selon l’humeur. Le plus savoureux dans l’affaire, c’est qu’Elisabeth Borne n’est pas n’importe quel ministre. Non, non. Elle est ministre de l’Éducation nationale, le domaine où, justement, la compétence est censée être enseignée dès le plus jeune âge. Mais apparemment, dans le cas des ministres, on a sauté les bases. La méthode Borne ? Prendre des décisions éclairées par… le feeling. Un peu comme si vous étiez professeur de mathématiques mais que vous décidiez que les additions, c’est surfait : pourquoi pas deviner les résultats à l’instinct, après tout ?
Les ministres généralistes, experts en tout et en rien
Cette déclaration, c’est un peu comme avouer qu’on recrute les ministres sur le bon coin. Une belle photo, une description flatteuse (« cherche poste avec avantages, bon relationnel avec les lobbies »), et hop, le tour est joué. Le spécialiste, c’est surfait. On veut du généraliste, du touche-à-tout. Un expert en rien, mais capable de tenir un discours creux sur tout. Avec ce mantra, on pourrait imaginer des recrutements sur Le Bon Coin : « Cherche ministre généraliste, PowerPoint indispensable ».
Et si on poussait la logique plus loin ?
Pourquoi ne pas confier le ministère de la Santé à un coach en méditation ou celui des Finances à un adepte du Monopoly ? Peut-être même que l’on pourrait recruter le futur ministre des Transports dans un club de trottinettes électriques. Après tout, il paraît qu’il suffit d’un peu de bonne volonté, non ?
Et pour les amateurs d’initiatives pédagogiques audacieuses, pourquoi ne pas se pencher sur les cours d’éducation à la sexualité, qui déclenche des sueurs froides chez certains parents et des éclats de rire chez les ados. Si vous voulez explorer ce chef-d’œuvre de pédagogie moderne (ou juste comprendre pourquoi ça fait débat), c’est par ici : Éducation à la sexualité – Ministère de l’Éducation nationale.
Le règne de l’amateurisme éclairé
Soyons honnêtes, la phrase de Borne est un résumé parfait de notre époque. Une époque où le paraître prime sur l’être, où les CV sont des vitrines tape-à-l’œil et où la compétence est reléguée au second plan, derrière le networking et la capacité à sourire devant les caméras. Ce n’est pas de l’amateurisme : c’est de l’amateurisme éclairé. On bricole, mais avec panache !
Dans le monde politique moderne, maîtriser l’art du selfie et du sourire photogénique semble parfois plus valorisé que la compétence réelle. Après tout, pourquoi se soucier de l’expertise quand on peut briller sur les réseaux sociaux ?
Alors merci, Elisabeth Borne, pour cette déclaration politique controversée. À vous, lecteur, préparez vos CV : le prochain remaniement pourrait être votre tour. Politicothon attend vos candidatures !
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